Formée aux approches narratives par La fabrique narrative, je leur emprunte la définition suivante :
L’approche narrative a été créée en Australie et en Nouvelle-Zélande, par Michael White et David Epston, il y a une trentaine d’années. Réunissant dans le monde une forte communauté de praticiens et de chercheurs, elle est enseignée en France depuis 2004. Elle a désormais des applications en coaching d’entreprise, thérapie individuelle et familiale, travail social, éducation, et dans une grande variété de domaines liés à l’accompagnement.
Elle est fondée sur l’idée que les récits que nous produisons en permanence sur notre vie peuvent soit nous enfermer, soit nous libérer, et qu’il existe toujours une multiplicité de points de vue pour rendre compte d’une situation. Fondée sur des techniques de conversation sophistiquées, elle ne se focalise pas sur les problèmes mais au contraire, sur les compétences déployées par les personnes et les groupes lorsqu’il n’y a pas de problèmes.
Elle propose un travail en profondeur sur le sens et sur le lien, reconnaît l’influence de la transmission et de l’imitation dans nos choix, et s’inscrit dans le respect des « pratiques de vie » de chacun dans sa capacité à évoluer. Elle analyse les discours politiques et sociaux comme autant d’options proposées pour la compréhension du monde et l’ouverture de nouvelles possibilités d’action pour les individus et pour les groupes.
En appliquant les principes de l’approche narrative à mes accompagnements, j’ai à cœur de permettre à mes clients d’honorer leurs valeurs et compétences et de faire émerger des histoires alternatives qui leur ouvrent de nouveaux rêves, espoirs et projets pour leur vie.
A une cliente qui ne se voyait que comme une personne dispersée, incapable de se concentrer, les conversations narratives ont permis de réaliser qu’en faisant cela elle honorait ses valeurs de polyvalence et de réactivité. En poursuivant les conversations narratives, en particulier en utilisant la métaphore de l’arbre de vie, elle s’aperçut également que lorsqu’elle honorait une autre de ses valeurs, celle d’engagement, elle était capable de concentration.



